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  • : Elan Sud, maison d'édition en littérature générale
  • Elan Sud, maison d'édition en littérature générale
  • : Maison d'édition Elan Sud, littérature générale, à Orange (84). Ses auteurs et leurs romans. Parutions, articles, interviews, commentaires. Actualité des salons du livre, rencontres avec le public. Site d'échange littéraire. Organisation du concours de manuscrits : Prix première chance à l'écriture
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Bonjour à tous,

J'ai ouvert ce blog pour vous permettre de réagir aux lectures de nos ouvrages. Les auteurs vous répondront avec plaisir en fonction de leur emploi du temps, laissez-leur un commentaire.

Un calendrier pour retrouver les auteurs, un Blog pour prolonger une conversation…

Un Prix Littéraire pour donner "Une Première Chance à l'Écriture" (un contrat d'édition à la clé)
Pour rester informé des dates de Rencontres & Dédicaces, des parutions, des nouveaux articles, inscrivez-vous à la liste de diffusion.
Ce site est à consommer sans modération. A vous de jouer.
Corinne, responsable d'édition
Pensez à vous inscrire à la lettre d'information
 
Salon de l'édition indépendante à Orange (84)
  le site L'Antre des Livres - renseignements : e-l-u@orange.fr
31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 06:48

Le Prix Première Chance à l'Écriture entre dans sa troisième année et les postulants sont de plus en plus nombreux, avec la même question : quel sera le prochain sujet ?

Le thème 2010 du Prix Première Chance à l'Ecriture est :

TERRE

Vaste sujet, qui, j'en suis persuadée, résonnera dans les esprits en mille notes d'écriture. Du microcosme au macrocosme de l'imaginaire, nul doute que les manuscrits en lice révèleront une fois de plus la force d'esprit qui anime les talents littéraires de notre région.


Petits rappels :
Il s'agit d'un roman, pas d'une nouvelle
Date limite de réception : 30 août 2009
Les participants sont des auteurs qui n'ont pas encore signé de contrat avec une maison d'édition.
Ils résident en PACA ou justifient une appartenance forte à la région (familiale, professionnelle, historique, humaine)

Le manuscrit :
- 3 exemplaires
- entre 60 et 100 pages
- feuilles A4 reliées, numérotées
- écriture en times corps 12 ou 13 avec marges de chaque côté

Quelques règles :
- les manuscrits non relus, envahis de fautes seront rejetés sans appel
- ils devront être accompagnés de la feuille d'inscription remplie et de l'engagement à la charte du concours signé.

Les documents officiels du concours seront prochainement en ligne, revenez dans quelques temps
Pour être informé, inscrivez-vous à la liste de difusion (newsletter, colonne de droite).

En attendant, à vos plumes!



Pour connaître l'historique du Prix, cliquer ici
contact email  : e-l-u (@) orange.fr  - enlevez les espaces et les ( )

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 19:01
Vendredi 27 mars 2009, salle polyvalente du lycée de l'arc à Orange, 13h55. La salle est pleine, des élèves arrivent encore par le couloir, des personnes extérieures entrent par la porte principale, les organiseurs découvrent une crainte inversée à celle auxquels ils ont fait face jusqu'à maintenant : va-t-on être obligé de refuser du monde?
Le premier pari est gagné.


14h, Alain Enjolras de MIX, la radio étudiante, rappelle que cette conférence est organisée conjointement par Expressions Littéraires Universelles, le lycée de l'arc et la radio qu'il représente. Le sourire aux lèvres, il peut introduire le conférencier, Jacques Salomé, d'une manière sommaire : 74 ans, infirme de la communication…

Jacques Salomé a pris la parole et continué sa présentation. Mauvais élève toujours près du poële, il est né à 35 ans, bousculé par ses cinq enfants. Sans s'attarder, il est vite entré dans le vif du sujet : Je vais défendre une utopie, celle de de voir un jour la communication enseignée dans les écoles, dans les collèges et les lycées. Partout dans le monde, on enseigne toutes les matières sauf la communication.
Les problèmes de société ne sont que des conséquences et il ne faut pas confondre cause amplifiante et raisons profondes. Paradoxe de notre culture, on s'exprime plus et on communique moins!
Il est possible d'apprendre quelques règles d'hygiène relationnelle — on enseigne bien l'hygiène buccale, …
Si l'homme veut survivre ces deux cents prochaines années, il va falloir qu'il développe son imaginaire, sa créativité.

La violence est un langage
Le silence des mots révèle la violence des maux. Hors, si je suis violent, il ne faut pas confondre ma violence avec qui je suis, avec moi. Je ne dois pas confondre mon enfant, l'autre, avec son comportement, ses échecs, ses propos : ils sont au delà de qui est la personne.
Le mauvais carnet de notes, la retenue en classe, l'erreur commise ne sont pas l'élève, ils ne sont que son comportement, pas l'enfant qui se cache derrière l'élève.
Lorsqu'il y a une demande de l'enfant que son père refuse, le père ne rejette pas son enfant, il n'oppose qu'un refus à la demande. On a le droit d'être déçu d'une attente non aboutie, cela passe si tout n'est pas mélangé. Lorsque le père oppose son refus, il doit être clair et bien séparer la demande de l'enfant.
Salomé travaille avec des visuels simples. Il fait venir près de lui des personnes du public. La première représente l'enfant, la deuxième le père, la troisième la demande. Il cache l'enfant derrière la demande, ce qui identifie les deux. L'enfant croit que le père s'oppose à lui, le rejette. Alors, Salomé fait faire un pas de côté à la demande et fait s'adresser le père à la demande et non à l'enfant. Communiquer.
Même chose pour un enseignant face à un mauvais travail d'élève. La mauvaise note est pour le devoir, pas pour l'élève.

La relation de couple
Dans un couple, il y a une relation à deux. Trois éléments entrent donc en jeux : les deux personnes + la relation. Lorsqu'un message positif est émis, il faut savoir le recevoir.
contre-exemple :
Chérie tu as acheté un beau corsage, il te met en valeur > je ne l'ai pas payé cher, il était en solde…
Chaque fois qu'on sait recevoir, accueillir, cela agrandit la vivance, la confiance en soi, l'estime de soi, l'amour de soi, le plaisir d'être.
Chaque fois qu'on reçoit un message toxique, cela blesse la vivance de la vie, cela ronge l'énergie, fait perdre en confiance, en estime, en amour de soi et en plaisir d'être.
Une relation est comme une corde, elle a deux bouts
Salomé fait venir deux personnes près de lui et les relie par un ruban de tissu.
Je suis responsable de ce que j'envoie, je suis responsable de comment je le reçois. Et si on apprenait à ne pas garder les messages toxiques! Quand on les reçoit, il faut les rendre à celui qui les a émis. Pour cela, il faut symboliser le message toxique.
Salomé prend une imitation de crotte de chien en plastique. Celui qui l'a reçu le restitue à l'autre, ce sont ses propos, ses actes. En agissant ainsi, cela ferait de nos relations un monde meilleur, avec moins de violence. Les couples se séparent parce qu'ils ne savent pas faire vivre une relation. Celle-ci possède deux bouts où chacun se positionne. Une relation sans respect nuit gravement à la santé.

Un façon très visuelle d'illustrer ses propos… le public participe activement à la conférence

Les enfants
On n'apprend pas aux enfants à reconnaître leurs besoins relationnels. La deuxième origine de la violence c'est le manque de connaissance de ces besoins.
• Besoin de se dire
Dire, s'exprimer avec ses propres mots, au niveau des idées, des sentiments, des émotions du ressenti, du dire, du faire…
• Besoin d'être entendu (lié au précédent)
Être entendu dans le registre qui est le nôtre, dans lequel on s'exprime.
• Besoin d'être reconnu
pour ce qu'on est, ce qu'on réussit. Pas uniquement à travers les étiquettes, mais dans toutes ses dimensions.
• Besoin d'intimité
Un couple, ce sont deux vies, deux personnes
• Besoin d'être valorisé
Pas uniquement pour ce que je fais, mais pour qui je suis.
• Besoin d'influencer son environnement, de créer
"On" a transformé nos enfants en consommateurs, revalorisons nos actes. Entre construire sa planche à roulette et acheter le dernier vélo à la mode, il y a une différence.
• Besoin de rêver
Transmettre son savoir être, créer, rêver

Profs, parents, patrons : sans vraie relation, pas de transmission de savoir.
Lorsqu'on émet un message, il faut s'assurer de sa réception. Une communication de "consommation" n'est pas une communication relationnelle

Désirs et besoins
Nous sommes habités par les désirs et les besoins. Les désirs sont un puits sans fond, paradoxe chez les enfants car ils ont déjà tout ! L'habileté des enfants est de faire passer des désirs pour des besoins. S'ils ont "besoin" de nouvelles chaussures, c'est que les autres devraient être usées. Mais au magasin, ils veulent des chaussures de marque. Si les parents peuvent mettre cinquante euros pour le besoin, c'est à l'enfant d'ajouter les autre cinquante euros pour le désir. Les parents ne sont pas là pour répondre sans cesse aux désirs, mais uniquement aux besoins. Ils peuvent répondre aux désir à des moments spéciaux, des dates ponctuelles (Noël, anniversaire, examen, …) Les désirs coutent cher et ne supportent pas la réalité. Parfois la violence vient du refus des parents d'accepter les désirs de l'enfant.

Être adulte, c'est devenir responsable de ses désirs et de ses besoins.


QUESTIONS DU PUBLIC
• Comment retrouver la personnalité qui se cache derrière les actes? (question d'un enseignant)
On voit en premier l'apparence :
elle a fait, elle n'a pas fait. Elle a dit, elle n'a pas dit.
Séparer la personne du comportement. Ne pas se focaliser sur la "faute", ne pas la confondre avec la personne. Accéder au ressenti. Ne pas se focaliser sur là où se montre, s'extériorise le problème, mais là où il se vit chez l'autre.

Le père rentre du travail, sa fille a douze ans, elle est faite belle, préparée, maquillé, habillé pour sortir, aller à une "surboum", une "teuf", elle avait mis une mini jupe. Au lieu de voir la beauté de sa fille, le père ne voit que la jupe courte :
"Tu ne vas pas sortir comme ça, tu ressembles à une putain!"
L'insulte profonde marque l'enfant et cela peut lui rester des années. Non, elle n'est pas une putain.
Une fois la séparation faite avec le comportement, c'est à la personne d'être responsable de ses actes ou de ses paroles.

• Je passe mon temps à gérer les conflits entre les enfants, je voudrais qu'ils aient une meilleure relation entre eux
J'ai cinq enfants en complète rivalité, conflits. J'ai passé douze ans à faire le flic. Croyant apaiser les rivalités, je me suis attachée à dire : je vous aime pareil.
C'était une erreur. Cela a duré jusqu'à ce qu'un de es enfants me dise : j'ai besoin d'être aimé pour moi.
Lorsque j'ai compris et appliqué cela, les rivalités se sont dégonflées.

Mon rêve est qu'un jour, les jeunes et les vieux, les enfants et les adultes descendent dans la rue pour manifester afin qu'on enseigne la communication à l'école!

• Lorsqu'on peut communiquer et s'expliquer avec les enfants, cela va, mais, avant qu'ils ne parlent?
Les petits enfants ne s'expriment pas avec des mots, mais avec des maux. Ils sont capables de montrer avec leurs maux, les maux des parents
Un enfant aura de l'asthme en voyant sa mère étouffée par son père, avoir une scoliose si elle doit supporter le poids de sentiments trop forts, trop pesants de a part (d'un) de ses parents…
Le malentendu pour les parents, c'est la différence entre le message émis et le message reçu. Les comportements sont des langages avec lesquels nous tentons de dire l'indicible, l'impensable.

Une peur cache un désir. Vivons, agissons avec nos désirs et non avec nos peurs.

Le temps a filé sans que le public ne relâche son attention. Tout le long de sa conférence, Jacques Salomé s'est amusé à illustrer ses démonstrations avec des personnes issues du public qui, selon les cas, devenaient père, mère, enfant, frère, sœur, problème, question, réponse, faute, conflit. Il n'est pas de ces conférenciers à rester statique derrière un micro à lire un texte répété mille fois. Des petits panneaux venaient aussi fixer certains mots dans notre mémoire.
Ensuite, Jacques Salomé s'est fait un plaisir de dédicacer quelques livres, réservant un instant pour chaque lecteur.
Dans la salle, on a pu entendre quelques réflexions telles que : ah, si mes parents avaient pu être là, … Je ne voyais pas mes élèves ainsi, … En rentrant, je choisirai un objet qui symbolisera les poisons que mon mari m'envoie, et je lui rendrai…

Un grand merci à Jacques Salomé qui, il faut le souligner est venu gracieusement.
Les organisateurs, Expressions Littéraires Universelles, MIX et le lycée de l'arc tienne
nt à le remercier. Le rendez-vous est pris pour le 11 mai au lycée pour la rencontre avec Elise Blot, lauréate du Prix première chance à l'écriture 2009 dont il est le parrain. Jacques Salomé assistera à la signature du contrat d'édition entre Elise Blot et Elan Sud.


Cet article ne pourra retranscrire complètement deux heures de conférence. Il ne remplacera jamais le fait d'y assister. Je n'ai fait qu'évoquer les grandes lignes. Si certaines personnes présentes souhaitent ajouter quelques mots, ils sont les bienvenus.

Pour garder le contact avec Jacques Salomé, rendez-vous sur son site Internet

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 13:46
La sélection des manuscrits du Prix Première Chance à l'Écriture se fait d'une manière anonyme. Les jurés, élèves et adultes, ne savent rien sur les auteurs avant le vote final.
Découvrons qui se dévoile cette année : Élise BLOT

Âgée de 30 ans, je suis passionnée par la pratique d’activités artistiques et par le lien social : Au niveau professionnel, j’ai la double formation  d’éducatrice spécialisée et d’art thérapeute.

Au niveau personnel, je m’engage associativement depuis l'adiolescence dans des mouvements de jeunesse (scoutisme laïque, chantiers internationaux) et dans des collectifs artistiques (théâtre de l’enjeu, Lanterne rouge). Pratiquant le théâtre, j’utilise et m’intéresse à d’autres médias (tels les arts plastiques et surtout l’écriture) pour m’exprimer et partager.

Je découvre les ateliers d’écritures en 2005 avec le forum femmes méditerranée à Marseille. Stimulée par la qualité d’écoute, d’humanisme, par le niveau littéraire, d’expression du groupe, je m’adonne depuis à l’écriture de nouvelles. j’écris et remporte en 2008 le prix international du témoignage pour un concours sur le thème du masque organisé par le F.F.M.

L’association me propose par la suite d’écrire une courte histoire sur le thème du dialogue inter culturel: Il s'agit d'un  projet particulier surnommé: une mer de mots, (www.iemed.org) proposé à des jeunes de moins de 30 ans de 30 pays du pourtour méditerranéen. En juillet de cette année, j’ai le plaisir de voyager via Iemed en Espagne et de remporter le premier prix de ce concours. Je rencontre et découvre alors  des textes et des participants (libanais, marocains, portugais, syriens etc.…) riches de leurs parcours et de leur histoire.

Revenue de ce voyage thématique, j'écris encore...L'annonce d'un prix de première chance à l’écriture organisé par ELU et Elan sud, me stimule l'été dernier: Je produis alors "C’est en lisant Mona",  sélectionné aujourd'hui.
 
Je suis désormais  à votre disposition pour cheminer jusqu'à l'obtention du texte à éditer.


Le cycle du Prix continue. Élise rencontrera le jury pour connaître les améliorations à apporter à son texte (le 10 avril). Une séance très riche en perspective lorsqu'on sait qui est l'auteure et son regard sur l'écriture.
Élise signera son contrat d'édition avec Elan Sud le 11 mai au lycée de l'arc en présence de Jacques Salomé. S'en suivront quelques mois de travail pour se retrouver en automne pour la parution de son roman au titre (provisoire) "C'est en lisant Mona".

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 13:13




Si on s’apprenait mutuellement à mettre en commun — c’est cela le sens profond du mot communiquer —, il y aurait moins de malentendus, moins de souffrances et de violences dans les relations avec les enfants et les adolescents ou entre adultes.
Si on apprenait ensemble quelques règles d’hygiène relationnelle autour du : demander, donner, recevoir ou refuser, qui sont les ancrages de base de toute relation vivante, il y aurait plus d’échanges et de partages en réciprocité entre les adultes et les enfants.

Si on apprenait que les mots sont nécessaires, indispensables mais non suffisants pour se relier à autrui dans le respect de soi et de l’autre, et qu’il faut des outils favorisants, tels la visualisation et la symbolisation, nous pourrions alors proposer des relations plus vivantes et plus dynamiques aux enfants et aux adolescents..

Si on apprenait qu’il est possible de se dire (en parlant de soi), d’écouter (en se centrant sur la personne et non sur le problème), de confirmer l’autre (pour lui donner plus d’existence), de s’ouvrir à la confrontation plutôt qu’à l’affrontement (pour créer le partage et l’échange), alors il y aurait moins de violences et de souffrances entre les humains.
C’est l’utopie et le combat de Jacques Salomé, que de proposer inlassablement dans ses livres, ses articles ou dans ses conférences, une autre façon de communiquer pour échanger, partager et s’agrandir mutuellement.

Au cours de sa conférence, il nous proposera des moyens concrets, directement utilisables au quotidien de la vie scolaire et familiale, pour dynamiser autrement les relations enseignants –enseignés, parents-enfants, enseignants-parents, adultes et adultes .

Pour permettre à chacun de mieux se respecter et apprendre à "nourrir " de façon dynamique les relations qui sont au cœur du monde de l’école.

Pour développer des relations non violentes et surtout porteuses d’espérance, si nous acceptons d’entendre que la communication est le seul antidote non violent à la violence.

Vendredi 27 mars 2009 – 14 h  Orange 84
 Dans le cadre du prix 1ère chance à l’écriture
Conférence Jacques SALOMÉ, parrain du prix 2009
“Et si nous nous apprenions mutuellement à communiquer”
Ouverte à tous – venez nombreux - entrée libre
 Salle polyvalente Lycée de l’ARC - Rue des étudiants - 84100 Orange
(voir plan Google map)


En attendant cette rencontre, nous vous invitons à écouter l'entretien que Jacques SALOMÉ a accordé à MIX, la radio étudiante :


Ecoutez ! : Interview Jacques Salomé


Si le lecteur ne fonctionne pas, cliquez ici

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 17:12
Ce vendredi 20 février 2009, au lycée de l'Arc d'Orange, le programme de la séance de travail était chargé :

- Le 3e manuscrit présélectionné "C'est en lisant Mona" était passé au crible par la vingtaine de personnes présentes. Une douzaine de lycéens, toujours plus précis dans leur approche du texte, ont participé au débat, encadrés par professeurs, professionnels du livre et lecteurs assidus.
La vivacité du texte, la cohérence, les personnages, le style… tout a été abordé
Plus d'une heure d'échanges fructueux pour dégager l'impression du jury.

- S'en est suivi un rappel des deux premiers manuscrits analysés avec pour objectif : l'élection du lauréat 2009.
Difficile de garder son jugement intact à l'écoute des arguments de chacun, c'est la richesse d'un tel travail, croisant les regards et les attentes aussi personnels que peuvent l'être ceux d'un groupe âgé de 15 à 75 ans…

- Ce fut l'heure du vote sous l'œil attentif de 2 acesseurs, un élève et un adulte…
20 votes exprimés pour une majorité de 11 voix pour le gagnant :

Le lauréat 2009 du Prix Première Chance à l'Écriture est :
ELISE BLOT pour "C'est en lisant Mona"

Bravo à la gagnante!

"C'est en lisant Mona" de Elise BLOT résidant à Marseille (13).
"Mona est une "boule rousse, russe et rusée". À Marseille, elle étudie, perdue. Elle échoue à la Fac et s'amarre aux bistrots. Quand elle cale vraiment, Mona ouvre son regard. Elle va gagner le Maroc, son roc, son escale à venir. De petits riens en grandes rencontres, Mona s'ouvre en voyage. Elle invite le lecteur à la lire un instant pour observer sa vie."

De l'avis général, ce manuscrit s'est imposé par l'originalité de son écriture très rythmée, très "slamée". Sa forte personnalité n'a laissé personne indifférent, dans un sens positif ou négatif. Tous ont reconnu que la base du texte proposé renfermait un terreau assez riche pour être tranformé en roman de qualité. C'est là que nous attendons l'auteur pour concrétiser cet espoir.


2e : "L'âge d'or" de Sylvie VION-DUPUY
3e : "La fille du vent" de Pascal SCHMITT


Programme des séances de travail à venir :
- Mardi 10 mars à 14h : réunion du jury pour approfondir le travail à réaliser sur le manuscrit. Si le fonds appartient à l'auteur, beaucoup de points seront à améliorer. Sera aussi décidé le thème de l'année 2010 sur lequel pourront plancher les auteurs en quête d'éditeur.
- Mardi 14 avril à 17h : réunion avec l'auteur pour échanger les remarques et pistes à suivre.
- Lundi 11 mai à 17h : remise officielle du Prix, signature du contrat d'édition avec Elan Sud.

A partir de cette date, l'auteur et la maison d'édition travailleront ensemble pour finaliser ce manuscrit, jusqu'à son édition, sûrement à l'automne. L'éditrice sera aussi exigente avec Elise qu'avec tous les auteurs édités chez Elan Sud. Ce Prix est un réel tremplin, à Elise de savoir en profiter.

De l'avis général, les manuscrits en lice cette année étaient d'une meilleure facture que l'année dernière.

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 19:12
A nouveau, les jurés du Prix Première Chance à l'Écriture (élèves du lycée de l'Arc d'Orange, professionnels du livre et enseignants) se sont réunis pour  croiser leurs regards sur "La fille du vent", 2e manuscrit en lice.


Exercice oral pédagogique pour les élèves.
S'ils avaient analysé le premier manuscrit avec générosité, cette fois-ci, ils sont intervenus avec plus de tranchant, moins enthousiates mais plus lucides!
Ne pas se laisser "embarquer" par l'histoire mais garder l'œil sur le fonds, le rapport avec le thème, la cohérence des personnages, l'équilibre, le style, la syntaxe, et cette malheureuse orthographe si souvent maltraitée!

L'avis des pros
Corinne de "Feuilles des Vignes", libraire à Ste Cécile nous a rappelé la fonction du libraire : "quel que soit son gout personnel, elle doit mettre en avant les textes de qualité, ne pas tromper le lecteur qui vient pour un conseil. Proposer un livre, c'est offrir une relation intime avec un auteur, son texte, son imaginaire, ce n'est pas vendre une boîte de conserve…"
Corinne, une autre…, directrice d'Elan Sud a aussi rappelé le travail de l'éditeur dans le choix des manuscrits : "l'auteur sera-t-il en mesure d'amener son texte jusqu'à la qualité indispensable pour le qualifier de roman, d'œuvre aboutie? Car, ne l'oublions pas, le gagnant du Prix signera un contrat d'édition avec Elan Sud et le roman se verra proposé sur les tables des libraires, dans les salons littéraires,…"
Jacques Salomé qui ne pouvait assister aux échanges a transmis ses impressions sur le manuscrit, texte lu lors de la séance.

Après presque deux heures d'échanges, rendez-vous a été pris pour le 20 février à 14h pour analyser le 3e manuscrit "c'est en lisant Mona" et … élire le meilleur des trois.

Une conférence à suivre :
Jacques Salomé, parrain 2009, donnera une conférence au lycée de l'Arc le vendredi 27 mars 2009 à 14h sur le thème : "et si on s'apprenait mutuellement à communiquer".
J'invite chacun à bloquer cette date sur son agenda, élèves, parents, enfants, professeurs, … cette conférence est ouverte à toutes et à tous. Entrée libre

Le Prix Première Chance à l'Écriture et la conférence sont organisés par Expressions Littéraires Universelles (ELU) en collaboration avec le lycée de l'ARC

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 18:31
Grâce à la diversité des jurés impliqués (de 15 à 72 ans) nous avons pu croiser les regards sur le manuscrit "L'âge d'or".
Le fonds, le rapport avec le thème, la cohérence des personnages, l'équilibre, le style, tout y est passé, exercice oral confrontant pour certains élèves peu habitués au genre.
Si l'histoire a été reconnue par tous comme riche en relation intergénérationnelle, le regard des jeunes sur leurs aînés, la qualité d'écriture et l'équilibre du roman ont été disséqués dans le double objectif pédagogique et éditorial.
Travail utile pour la sélection du futur lauréat, mais aussi l'occasion pour les élèves de mieux comprendre ce qu'écrire signifie.
"Il est toujours bon de se relire", "A-t-on exprimé ce que l'on voulait?", "le texte n'est-il pas parasité par des idées superflues, des éléments redondants, …?"
Une fois de plus, les remarques pertinentes des élèves nous montrent à quel points ils sont impliqués dans leur mission et qu'il serait vraiment dommage de passer à côté de cette perspective. Le livre a encore de beaux jours devant lui…

Les prochaines sessions de travail sur les deux autres manuscrits retenus se dérouleront les 19 janvier 2009 à 17h et 20 février à 14h.

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Jacques Salomé, parrain 2009, donnera une conférence au lycée de l'Arc le vendredi 27 mars 2009 à 14h sur le thème : "et si on s'apprenait mutuellement à communiquer".
J'invite chacun à bloquer cette date sur son agenda, élèves, parents, enfants, professeurs, … cette conférence est ouverte à toutes et à tous. Entrée libre


Merci
aux élèves
Amandine, Jean-Baptiste, Julie, Julien et Loïc (de seconde et première) et à Cécile, Emma et Mélodie, absentes excusées, mais qui nous ont transmis leur analyse par écrit.

aux enseignants
Christiane GRAS, professeure de lettres classiques – Émilienne BERRY, professeure de lettres classiques — Josiane GOHN, CPE

à Nicole TRINCAL, bibliothécaire

aux membres d'ELU
Corinne LIN-NIEDERHOFFER, Présidente, éditrice (Elan Sud) - Esther MELLO, vice-présidente, lectrice - Roger LEBRE, secrétaire, lecteur - Dominique LIN, trésorier, auteur

3 photos du haut : © Laure NÉRON - panoramique : Dominique LIN

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 11:32
Jeudi 27 novembre, 17H, au Lycée de l'Arc, les intervenants du Prix Première Chance à l'écriture étaient réunis pour la sortie officielle du roman d'Alicia Fertig, Voix pour moi. Lycéens, professeurs, personnel d'encadrement, membres d'ELU, représentants des collectivités territoriales, journalistes... tout le monde était là pour féliciter Alicia.

Dans une ambiance détendue, quelques participants ont "pris la pose"


M. COSMA, Proviseur, a évoqué la qualité du travail effectué et l'intérêt d'une telle action au sein du lycée.
Corinne a félicité les élèves pour leur qualité de travail et de discernement dans l'étude des manuscrits et souligné l'intérêt pour eux de vivre le processus complet de la création d'un livre, depuis le manuscrit jusqu'à sa présentation ce soir.
Elle a rappelé le thème du Prix 2009, "Le bonheur, ces petits riens…", dont le premier manuscrit retenu est actuellement entre les mains des élèves.
Jacques SALOMÉ, parrain du Prix, qui n'avait pu se libérer — invité d'honneur au salon du livre de Montréal, Québec—  avait envoyé un texte écrit spécialement pour l'occasion, à l'adresse des élèves, mais aussi, de tous les candidats à l'écriture. (voir ce texte plus bas).

Corinne a ensuite invité Alicia Fertig à partager son expérience du Prix, elle qui n'avait, au départ, pas eu du tout d'inspiration sur le thème 2008, "Couleurs et sons". Grand bien lui a pris de passer l'été 2007 à écrire "1200 mots par jour", comme elle se plait à le rappeler. "Je m'imposais d'écrire tous les jours, sinon, j'aurais eu le double de travail le lendemain". Cet engagement envers elle-même, elle l'a tenu, et la première récompense, c'était d'avoir réussi,  d'être allé au bout. Un défi pour elle qui n'écrivait jusqu'alors que des nouvelles ou s'essayait à la BD.
Aujourd'hui, Alicia étudie à l'IUT d'Aix-en-Provence, section métiers du livre. Elle se destine à devenir libraire, ou… pourquoi pas éditrice? "enfin, travailler dans une maison d'édition" a-t-elle précisé.
D'autres écrits sont en cours. Alicia sait que Corinne sera plus difficile car, si le lecteur excuse la fragilité d'un premeir roman, le deuxième doit  être plus abouti. C'est le virage pour l'auteur, à lui de ne pas le rater. L'exigence sera au rendez-vous.

Jean GATEL, mandaté par Claude HAUT, Président du Conseil Général absent excusé, a souligné la qualité du travail effectué par la maison d'édition Elan Sud, l'importance de l'écriture et de la lecture chez les jeunes, auxquelles s'attachele Conseil Général de Vaucluse, et surtout félicité les intervenants pour une telle initiative aux accents culturels et pédagogiques.

Une fois de plus, Esther MELLO a prêté sa voix pour lire quelques extraits du roman. Les deux lettres "phare" sur la description des sons et des couleurs sont bien le cœur du roman, sans oublier l'intrigue entre ces deux élève et Nest', homme de ménage un peu décalé.

Une soirée décontractée, une ambiance chaleureuse et légère qui s'est terminée autour d'un verre de l'amitié devant un buffet d'une qualité digne des plus grands traiteurs, pendant qu'Alicia dédicaçait son roman.
Un grand bravo au cuisinier du lycée! Nombre de participants ont regretté de n'avoir pas connu cela lors de leur période scolaire... De quoi avoir envie de retourner manger à la cantine!



Pour un art de l’écriture.

Il y a deux directions possibles à l’écriture
une écriture tournée vers soi, qui permet de passer du dedans au dehors. Tel un premier pas de l’imaginaire pour se hasarder dans la réalité, pour se confronter à un regard,  pour pointer le nez en vue d’une reconnaissance de l’extérieur….
une écriture tournée vers autrui, qui prolonge le passage du dedans au dehors, pour aller plus loin, jusqu’à l’horizon d’un lecteur.
Passer de l’impression intime d’un vécu éphémère, d’une sensation fugace, d’un ressenti présent jusqu’à une expression avec une mise en lettres qui fait l’économie d’une mise en mots.
Au delà de la mise en lettres, construire des phrases, structurer en chapitres et être, un jour, prolongé dans les pages d’un livre... quelle naissance, quelle mise au monde, quelle aventure !
Prenez un mot, prenez en deux, approchez les d’un troisième qui caressera suffisamment les deux premiers pour engendrer une phrase, pour générer un début d’idée, un embryon de récit. Ensoleillez l’ensemble dans une histoire et arrosez le tout avec un peu de sens, vous aurez le début d’un voyage, l’arrivée sur un continent nouveau, la plongée dans dix existences immortelles, de la naissance d’un héros, de ses passions, de l’agonie d’un perte ou de la renaissance.
Ecrire c’est coucher des mots sur un lit d’air. C’est renaître dans un espace où le souffle des idées rejoint le vent d’une phrase. Ecrire c’est labourer un désert de lettres, c’est boire l’eau des mirages de la pensée, c’est laisser une empreinte sur la dune d’une ligne. Ecrire vois-tu c’est reculer l’horizon du présent, ouvrir des parallèles dans la ligne du temps, c’est rejoindre une étoile dont la lumière va mettre encore plusieurs vies à nous atteindre. Ecrire c’est filer une mémoire laineuse et oublieuse, c’est tisser de la chair avec le sang de la vie.
Ecrire correspond parfois à un besoin, quelquefois à une exigence ou une nécessité, voire une urgence. Comme s’il fallait sortir de soi, lâcher, déposer quelque chose qui ne peut rester à l’intérieur ou qui doit être transmis.
Mon premier livre fut un roman, longtemps ruminé, machouillé, écrit, réécrit, lu à haute voix, relu, abandonné, repris. Je marchais sur des feuillets aimés, haïs, rejetés, jalousement recopiés, avant d’être donné en lecture à quelqu’un de fiable. Pas n’importe qui, ce fut une femme d’éditeur, qui corrigeait les manuscrits retenus par son mari. Je prenais un risque considérable, celui d’un diagnostic sans appel, mais j’avais une confiance infinie dans le jugement littéraire de cette personne ! Je le dis encore aujourd’hui avec beaucoup d’émotions, elle fut touchée, enthousiaste et c’est son regard, son accueil qui m’autorisa, dans le sens de me rendre auteur, à poursuivre….
Une écriture, avant d’apparaître au bout de votre stylo, vous habite, vous tenaille d’abord silencieusement.
Parfois elle se déchaîne et vous assaille dans les moments les plus inattendus. Elle vous transporte, vous dépose pour vous agrandir dans le rire des étoiles que sont les yeux d’un lecteur étonné de se sentir si proche, de se reconnaître dans votre écriture qu’il fait sienne, plus souvent qu’on ne l’imagine, se l’appropriant, en accueillant au plus intime de lui des mots, des accords et des harmonies de résonances
Un livre est un des moyens le plus confirmé de faire l’amour avec un inconnu, votre prochain, votre semblable,  en le faisant rêver et voyager bien au delà de vos propos, en le rejoignant dans son imaginaire.
Déposez les germes radieux de votre inspiration dans le nid d’une page. Il en restera toujours un enfant émerveillé de naître au temps des achèvements.
Croyez en vous dés le premier mot et laissez croître ainsi un peu plus d’avenir dans la suite d’une ligne, dans le prolongement d’une page, dans l’immensité accueillante d’un chapitre.

Jacques Salomé.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 12:07
Première rencontre avec les élèves

Si la première sélection des manuscrits à inscrire dans la course au prix peut ressembler à toute sélection dans le cadre d'une maison d'édition, c'est dans la rencontre avec les élèves que cette aventure littéraire et humaine prend toute sa valeur; cela se passait ce mardi 18 novembre 2008 au Lycée de l'Arc.
Mme DUGOUCHET, proviseure adjointe,Emilienne Berry et Josiane Gone pour le lycée, Corinne LIN-Niederhoffer, Agnès Jeanjean et Dominique LIN pour le jury professionnel ont accueili une poignée d'élèves (7 sur 14 attendus) qui ont pu se libérer des cours.
Emilienne Berry a présenté le jury aux élèves puis Corinne a rappelé le processus du Prix : un  rendez-vous pour chaque manuscrit lu pour en débattre sur le fond, la forme, le style, le lien avec le sujet (le Bonheur, ces petits riens...), la cohérence, l'équilibre, ...
Une fiche de lecture sera nécessaire pour  concervées les impressions notées à chaud, pour le moment de l'élection
en fin de cycle.

Présentation du processus
Emilienne Berry a rappelé que ce n'était pas un travail scolaire, mais une expérience à mener à terme, l'opportunité de plonger dans le monde de l'édition dont on entends tant parler. Elle a remercié la maison d'édition Elan Sud d'ouvrir grand ses portes, son travail et de rendre transparent ce que tant d'autres gardent dans une opacité forte. Le processus de l'écriture de A à Z, vu de l'intérieur, sujet au programme de seconde.
Il s'agit d'une première chance à l'écriture et d'une chance pour les élèves d'y participer.

Les "anciens" en parlent
Deux élèves de terminale, présentes l'année dernière, ont émis leurs impressions après une participation :
- Mélodie : J'ai aujourd'hui une bonne vision du processus de l'édition d'un livre et j'ai pris conscience de ce qui se cachait derrière "écrire un roman", le travail de l'éditeur, la confrontation avec un auteur. Une très bonne expérience.
- Emma : pour ceux qui ont une âme d'écrivain, c'est une expérience indispensable. J'ai apprécié le contact avec un auteur "qu'on peut enfin voir".
Aujourd'hui, j'ai une meilleure analyse des textes scolaires ou littéraires, plus de profondeur. L'analyse du sens des mots, de l'agencement des idées m'ont aidé à avoir une meilleure expression orale. Une expérience supplémentaire "hors programme" enrichissante.


La relève est là
Parmi les nouveaux venus dans le jury élèves, nous avons pu sentir de la timidité devant tant de facilité d'expression et de contact. Corinne s'est empressée de les encourager à se détendre pour mieux profiter des rencontres, à s'exprimer à souhait car aucun jugement n'était porté. Les "anciens" étaient aussi timides qu'eux l'an passé à la même époque, mais la qualité de partage sur les manuscrits a permis à chacun de participer activement, concrètement.

Josiane Gone a distribué le premier manuscrit préselectionné : "L'âge d'or" de Sylvie VION-DUPUY.  Les élèves devront l'avoir lu le 19 décembre afin d'en débattre.
Ceci ne sera pas un problème, quand on sait que certains d'entre eux avouent lire jusqu'à six romans par mois... de quoi faire taire les pessimistes quant à l'avenir du livre auprès des jeunes générations.
"Profitez de cette période privilégiée où vous pouvez lire. Les engagements professionnels essaieront de vous écarter de la lecture, alors, ancrez-vous dans cet univers au point de ne pas le lâcher."

Un rendez-vous à ne pas manquer pour les lycéens et le corps enseignant
Pour conclure, Corinne a renouvelé l'invitation pour tous les élèves et le corps enseignant à venir assister à la présentation officielle du roman "Voix pour moi" d'Alicia Fertig, lauréate du Prix 2008, le jeudi 27 novembre à 17H, salle polyvalente. Occasion d'amener des élèves à découvrir l'aboutissement de la session 2007/2008, source de vocations à participer au Prix, et, pourquoi pas, à écrire...

Élèves présents ce mardi :
TL1
Emma FAVIER,
Mélodie PERRIER
1L2
Jean-Baptiste CHICOUENE
207
Loik BLANC, Cécile DORN, Amandine DJELASSI, Julie VERGERON

Tous les élèves sont invités à rejoindre le jury, qu'ils soient en section littéraire ou non. Parlez-en autour de vous.

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 14:11
Le vendredi 24 octobre 2008 à 14h,
au Lycée de l'Arc, 84100 Orange
Se sont réunis pour le Prix littéraire Première Chance à l'Écriture:

Membres d'Expressions Littéraires Universelles (ELU) :
Association organisatrice du Prix
Corinne LIN-NIEDERHOFFER, Présidente, éditrice (Elan Sud) - Esther MELLO, vice-présidente, lectrice - Roger LEBRE, secrétaire, lecteur - Dominique LIN, trésorier, auteur – Michèle LEBRE, membre, lectrice.

Membres du Lycée :
Mme DUGOUCHET, proviseure adjointe – Catherine GOUCHOT, professeure d'anglais (excusée et représentée) – Christiane GRAS, professeure de lettres classiques – Émilienne BERRY, professeure de lettres classiques – Alain ENJOLRAS (excusé), CPE, MIX – Josiane GOHN, CPE – Tsvetelina PAPE, assistante d'éducation – Joëlle RIGOULOT, assistante d'éducation

Métiers du livre et de l'écriture :
Agnès JEANJEAN, journaliste, correctrice - Corinne RENOUD-LIAS, libraire (excusée et représentée) - Nicole TRINCAL, bibliothécaire (excusée)

- Lancement du Prix 2009
Corinne LIN a officiellement ouvert le prix 2009 en présentant le roman issu du prix 2008 : "Voix pour moi" d'Alicia FERTIG. Celle-ci recevra officiellement son roman lors d'une cérémonie, fin novembre 2008.
Corinne a soulevé le besoin de profiter de l'expérience de l'an passé pour améliorer le travail de cette année et de porter l'image du Prix à la hauteur de ses ambitions littéraires et pédagogiques.
Pour 2009, Jacques SALOMÉ, auteur d'une soixantaine d'ouvrages* (voir détails plus bas), nous fait l'honneur d'être le parrain du Prix.
Il s'est excusé de ne pouvoir être présent pour la remise du prix (un engagement comme invité d'honneur du salon du livre de Montréal), mais nous a fait parvenir un texte qui sera lu ce jour là. Il s'est engagé à lire les manuscrits sélectionnés et rencontrera le lauréat.
Mme DUGOUCHET a mis l'accent sur l'importance du travail pédagogique, un "plus" dans la scolarité
des élèves.

Jacques SALOMÉ, parrain du Prix 2009
Auteur de quelques 60 essais, romans, recueils poétiques, il est surtout connu dans tous les pays francophones comme un spécialiste des relations de couple et de la famille et du changement personnel. Ses centres d’intérêt actuels sont mobilisés par tout ce qui touche à la prévention de la violence et à la prévention de l’incommunication dans les familles et l’école. Il a développé une approche : la méthode E.S.P.E.R.E visant à favoriser des communications sans violences. Son utopie serait que la communication relationnelle puisse être enseignée un jour à l’école comme une matière à part entière et fasse l’objet d’une intégration adaptée  au développement des enfants et des adolescents.
52 livres traduits dans 15 langues (Chine, Corée, Japon, Bulgarie, Danemark, Turquie, Roumanie, Arabie Saoudite, République  Tchèque,  Allemagne, Espagne, Portugal, Brésil, Angleterre, Italie, Grece)


- Les Manuscrits
9 manuscrits ont été réceptionnés cette année.
2 ont été rejetés pour des raisons géographiques (aucun lien avec la région PACA)

Sur les 7 manuscrits lus par le comité de lecture Elan Sud, trois ont été écartés pour différentes raisons :
Sujet pouvant heurter les élèves dans le cadre scolaire, écriture trop confuse, hors sujet, …

Les 4 manuscrits présentés au jury sont :
La Fille du Vent de Pascal SCHMITT Largentière (07)
L'âge d'or de Sylvie VION-DUPUY Beaumes de Venise (84)
Dites "33" de Bastien RÉMY Grimaud (83)
C'est en lisant Mona de Elise BLOT Marseille (13)

Chaque manuscrit a été commenté par l'ensemble des jurés : les points forts et les points faibles de chacun, rapport avec le sujet, analyse du fond, de la forme, du style, équilibre…

Après une heure d'échanges, le jury est passé au vote
 A l'unanimité, les 3 manuscrits* encore en lice sont :

"L'âge d'or" de Sylvie VION-DUPUY résidant à Beaumes de Venise (84).
"Malgré elle, une jeune fille est projetée, le temps d'un stage de formation, au sein d'une maison de retraite. Son amitié avec une pensionnaire hors du commun sera le déclencheur d'une réflexion sur son passé et son avenir. La très vieille dame l'entraîne malicieusement sur de bienheureuses pistes."

"La fille du vent" de Pascal SCHMITT résidant à l'Argentière (07).
"Le Mas de la Colombe, une ancienne ferme dans un petit hameau de Lozère tout prêt des Causses du Larzac. Une bande de copains ayant fait leurs études ensemble, soudés par mai 68, hippies guitare en bandoulière, vie en communauté, contestation et puis l'histoire d'amour de Keit et Max qui s'essayent à la vie de couple.
Désillusions, rupture, découverte de la dure réalité Caussenarde. Le rêve utopique de la vie en communauté s'envole, les copains partent vers d'autres rêves, d'autres désillusions.
Max la quitte, elle s'accroche à son métier de bergère, mais la mort dans l'âme elle est obligée de vendre ses moutons.
Seule, abandonnée, elle s'accroche, et puis, un jour, au loin, un berger; mystérieux parallèle, mirage, qui est-ce? pourquoi est-elle attirée?"


"C'est en lisant Mona" de Elise BLOT résidant à Marseille (13).
"Mona est une "boule rousse, russe et rusée". À Marseille, elle étudie, perdue. Elle échoue à la Fac et s'amarre aux bistrots. Quand elle cale vraiment, Mona ouvre son regard. Elle va gagner le Maroc, son roc, son escale à venir. De petits riens en grandes rencontres, Mona s'ouvre en voyage. Elle invite le lecteur à la lire un instant pour observer sa vie."
* Présentation des manuscrits selon leur auteur.

- Agenda
Ces trois mauscrits seront présentés au jury "élèves" le 18 novembre, date à laquelle commencera la deuxième phase du Prix : 9 séances de travail avec les élèves et le jury adulte.

Cet agenda est encore à finaliser. Il sera enrichi de séances de rencontres pédagogiques avec Jacques SALOMÉ et Agnès JEANJEAN.

Inscrivez-vous à la lettre d'information
pour suivre le déroulement du Prix,

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