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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 15:01

En fait, les chiffres d'Elan Sud ne sont pas mauvais du tout au regard de cet article!

Flops en stock: Pécresse, Huster, BHL...

Par Grégoire Leménager

C'est à vous désespérer d'être célèbre, de passer chez Laurent Ruquier et d'intriguer pour avoir droit à de flatteurs entretiens de six pages dans les gazettes en vue. « Le Parisien » du jour s'est amusé à publier quelques-uns des vrais chiffres de vente « des livres dont on a beaucoup parlé » ces derniers temps (*). C'est édifiant.

Les palmes d'or du bide, si l'on peut dire, reviennent incontestablement à :

  ♦ Valérie Pécresse dans la catégorie des « politiques », pour « Et si on parlait de vous ? » (éd. Archipel) : ce n'est pourtant pas faute d'avoir parlé d'elle, mais au regard de ses 269 exemplaires vendus, on se dit que la ministre de l'Enseignement supérieur n'a finalement pas fait un si mauvais score aux dernières élections régionales en perdant de 13 points face à la liste conduite par Jean-Paul Huchon.

  ♦ André Manoukian dans la catégorie « people ». Avec « Deleuze, Sheila et moi » (Calmann-Lévy), ce juré de la prestigieuse « Nouvelle Star », sur M6, a plafonné à 174 exemplaires. Rien ne permet de discerner si c'est la faute à Deleuze ou à Sheila.

  ♦ Bernard-Henri Lévy enfin, qui dans la catégorie des « écrivains-journalistes » réussit l'exploit d'être doublement cité : pour « Pièces d'identité » (3721 exemplaires, chez Grasset) et pour « De la guerre en philosophie » (5282 ex., même éditeur). Mais il est vrai que « le Parisien » s'est charitablement abstenu de citer le score de son compère Yann Moix, dont on apprenait récemment qu'il n'avait pas, avec « la Meute », attiré plus de 1000 lecteurs.

 

Mieux vaut qu'il s'abstienne, en somme, de lorgner sur les chiffres atteints par Elisabeth Badinter (114.953 ex. pour « le Conflit : la femme et la mère », chez Flammarion), Florence Aubenas (122.227 ex. pour « le Quai de Ouistreham », à l'Olivier), ou même Lilian Thuram (« Mes étoiles noires », 44 431 ex.)

 

Il ferait mieux, pour se consoler, d'admirer les impressionnantes performances réalisées par les délicates confidences de Patrick Poivre d'Arvor (« Tenir et se tenir », 6542 ex.), Francis Huster (« Lettres aux femmes », 3252 ex.) et Patrick Balkany (« Une autre vérité que la mienne », 2950 ex.), tandis que la prose étincelante de Dominique de Villepin fait elle aussi long feu (« le Dernier témoin », 2576 ex.), prouvant par là que l'anti-sarkozysme ne paie désormais pas plus que la proximité avec l'Elysée (« le Parisien » précise en effet que le père de Nicolas Sarkozy a fait un joli flop chez Plon avec « Tant de vie », et que de façon générale, les maisons d'édition « après avoir produit des dizaines de livres sur le président de la République, refusent pour la plupart des ouvrages qui lui sont consacrés »).

 

La condition de l'homme médiatique est décidément bien cruelle. Mais c'est sans doute que l'époque peine à reconnaître ses génies, comme d'habitude. Après tout, Stendhal ne vendait pas beaucoup de son vivant non plus. Restons donc confiants pour Manoukian, BHL et Balkany, puisque la postérité saura faire le tri.

 

source : nouvel OBS.comG.L

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