8 mars 2008
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Beaucoup de gens savent ce qu’est un ordinateur ou un microprocesseur en informatique, la notion d’ensemble ou les nouveaux imaginaires en maths. Et pourtant qui du grand Public connaît Evariste Galois ? À qui nous devons toutes ses données. Quelques mathématiciens l’ont étudié. Quelques érudits connaissent ce personnage hors du commun mort à 21 ans en duel.
Une vie dans une constante douleur que j’ai souhaité rappeler même si certains passages du texte joue avec la réalité pleine et entière.
Il existe d’Evariste Galois deux biographies différentes écrites par ailleurs par des mathématiciens.
"Une vie tellement incroyable qu’elle pourrait être une légende ou une fiction sortie de l’imagination de Victor Hugo."
Né en 1811 à Bourg-la-Reine, Evariste Galois entre à 12 ans à Louis le Grand. En 1827 il découvre les mathématiques. Un bouleversement dans sa vie. À la bibliothèque de l’internat, il emprunte tous les ouvrages de Legendre, Le grand, Gausse ou Euler. Loin de se Contenter de les avaler en quelques semaines, il modifie les données, va plus loin dans les démonstrations, découvre d’autres domaines. Quand les scientifiques disent que c’est impossible Evariste contourne et trouve.
Des démonstrations tellement rapides que l’Académie des sciences lui perd ou lui renvoie ses mémoires jugés incomplets.
L’algèbre et la géométrie sont tellement vivantes en lui qu’il consacre la nuit précédant son duel à écrire des théories et des résolutions. À l’aube il se contente de marquer l’hypothèse et la conclusion.
Mort en 1832, il faudra attendre 1846 pour qu’un scientifique trouve la logique d’Evariste Galois sur une de ces démonstrations. Les autres nécessiteront plus d’un siècle de recherche.
Mais là le personnage ne se contente pas d’être un des plus grands mathématiciens de tous les temps, il a été aussi de tous les combats républicains qui annoncent la révolution de 1848.
C’est un être frustré cependant. Il n’a participé à aucun combat des Trois Glorieuses en juillet 1830.
Les polytechniciens étaient dans la rue et les élèves de Louis le Grand enfermés dans leur pensionnat. Ces poussées d’adrénaline pour le changement le feront chasser de l’Ecole Normale alors qu’il est en mathématiques spéciales et qu’il a raté le concours de Polytechnique. Il devient membre des amis du peuple une société secrète républicaine. Il est ami de Raspail, de Dumas, il rencontre Hugo. Il fait de la prison.
À la sortie de son séjour de six mois de prison, ne pouvant écrire, il rédige un mémoire sur les annales mathématiques.
Une vie dans une constante douleur que j’ai souhaité rappeler même si certains passages du texte joue avec la réalité pleine et entière.
Il existe d’Evariste Galois deux biographies différentes écrites par ailleurs par des mathématiciens.
"Une vie tellement incroyable qu’elle pourrait être une légende ou une fiction sortie de l’imagination de Victor Hugo."
Né en 1811 à Bourg-la-Reine, Evariste Galois entre à 12 ans à Louis le Grand. En 1827 il découvre les mathématiques. Un bouleversement dans sa vie. À la bibliothèque de l’internat, il emprunte tous les ouvrages de Legendre, Le grand, Gausse ou Euler. Loin de se Contenter de les avaler en quelques semaines, il modifie les données, va plus loin dans les démonstrations, découvre d’autres domaines. Quand les scientifiques disent que c’est impossible Evariste contourne et trouve.
Des démonstrations tellement rapides que l’Académie des sciences lui perd ou lui renvoie ses mémoires jugés incomplets.
L’algèbre et la géométrie sont tellement vivantes en lui qu’il consacre la nuit précédant son duel à écrire des théories et des résolutions. À l’aube il se contente de marquer l’hypothèse et la conclusion.
Mort en 1832, il faudra attendre 1846 pour qu’un scientifique trouve la logique d’Evariste Galois sur une de ces démonstrations. Les autres nécessiteront plus d’un siècle de recherche.
Mais là le personnage ne se contente pas d’être un des plus grands mathématiciens de tous les temps, il a été aussi de tous les combats républicains qui annoncent la révolution de 1848.
C’est un être frustré cependant. Il n’a participé à aucun combat des Trois Glorieuses en juillet 1830.
Les polytechniciens étaient dans la rue et les élèves de Louis le Grand enfermés dans leur pensionnat. Ces poussées d’adrénaline pour le changement le feront chasser de l’Ecole Normale alors qu’il est en mathématiques spéciales et qu’il a raté le concours de Polytechnique. Il devient membre des amis du peuple une société secrète républicaine. Il est ami de Raspail, de Dumas, il rencontre Hugo. Il fait de la prison.
À la sortie de son séjour de six mois de prison, ne pouvant écrire, il rédige un mémoire sur les annales mathématiques.
Bruno Alberro