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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 18:57

Anibal - Anne Bragance - LaffontLe narrateur est un garçon de 12 ans, Edgar, dont la passion pour les fleurs lui permet d'échapper à la lourde athmosphère de la maison, une villa luxueuse à Saint-Jean-Cap-Ferrat où les grandes figures du cinéma profitent de la table et de la piscine. La mère, un peu paumée, ne peut plus avoir d'enfants, le père, autoritaire et braqué contre son fils, ne pense qu'à sa situation mondaine. C'est dire si l'ambiance commence mal pour cet enfant, un peu gâté, il est vrai.
Arrive le jour où sa mère lui annonce qu'ils vont adopter un "petit frère, Anibal, un Péruvien. C'est d'abord le rejet de la part d'Edgar, puis, face à l'innocence puis la maladie de celui qu'il finira par appeler "son frère", Edgar s'attendrit, se responsabilise au point de tout tenter pour qu'Anibal guérisse.

 

Écrire tout un roman avec le vocabulaire et le ton d'un gamin de 12 ans n'est pas chose facile, mais le pari, osé, est réussi. Pas de mièvrerie infantile, pas faux semblant, le ton est juste. L'évolution des sentiments, du rejet à l'amour d'Edgar envers Anibal est très affinée.
Les personnages sont émouvants, vrais, depuis les deux garçons jusqu'aux personnages secondaires (Lucas, le jardinier, M. Chevallier, le médecin…)
Humour, poésie, jeux de mots, métaphores et complicité silencieuse des 2 garçons que tout sépare, jusqu'à la langue… le lecteur est embarqué dans l'univers de l'enfant, des enfants, tout en gardant un regard critique.

Anibal est sorti en premier en collection jeunesse, repris en roman classique par Rober Laffont, puis édité en "poche".
Un livre reposant et plein de tendresse à conseiller de 7 à 97 ans…
Seul bémol à l'écriture de l'auteur, sa relation avec la mère, toujours la même, sclérosée… Avec le temps et le nombre de romans écrits, on pourrait attendre d'autres relations mère-fille dans ses fictions ! Madame Bragance devrait passer à autre chose. Si vraiment sa vie est une souffrance à cause de sa mère, prendre les lecteurs à témoins à charge n'est pas très respectueux.


Extrait :
" Anibal, ils ont dû raquer un maximum pour l'avoir. Ma mère n'a pas voulu me dire le prix, il paraît que je l'ai scandalisée avec cette question. Mais enfin, Sweetie, un enfant, on ne l'achète pas, on prend ce qui vient, tu sais. " Ma pomme, c'est sûr ils l'ont pas payée et ils l'ont pas choisie parce que s'ils avaient eu la possibilité, ils auraient pris un moins moche, un plus sympa et qui les aurait pas fait tourner en bourrique. Mais pour l'Inca, j'ai quand même un doute : je vois pas pourquoi les Péruviens ils refileraient leurs morpions gratis à des étrangers."

Anibal pocketQuatrième de couverture :
À douze ans, tête de mule et mauvais élève, Edgar a déjà compris deux choses : primo, qu'il vaut mieux se taire plutôt que de se faire engueuler; deuxio, que sa seule passion et occupation dans la vie c'est et ce sera les fleurs ! Aussi, quand Hugues et Lolly, ses parents, lui annoncent qu'ils ont décidé d'adopter un petit Péruvien, Edgar est parti sans rien dire dans son jardin arracher des mauvaises herbes. L'Inca, il allait voir ce qu'il allait voir !
Anibal, il s'appelle. Il a cinq ans, une bouille désarmante et il ne dit pas un mot. La jalousie d'Edgar s'effiloche. Ce frère, il veut bien l'adopter lui aussi. Mais c'est la fin de l'été, Edgar est menacé d'internat à la rentrée. Finie l'amitié avec Anibal ? Impossible. C'est la fuite, direction : la cordillère des Andes...

Déjà chroniqué : La reine nue de Anne Bragance

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