17 août 2007
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16:00
J'étais invité à présenter Toca Leòn par la Librairie du Mas de Tesse de Montpellier au "Playa de Cuba" à Palavas.
Pour l'occasion, j'ai appelé mes amis rumberos, Chocolate et Vaini.
Lecture d'extraits, débat animé avec finesse par Patrick Losso (le libraire), démonstration de Rumba et de salsa, questions réponses avec les spectateurs... peu nombreux (deux soirées salsa étaient programmées le même soir + le feu d'artifice, concurrent sans égal du 15 août!)
On peut réfléchir à l'opportunité de telles manifestations, en tirer les conséquences matérielles qu'on veut.
En tant qu'auteur, je n'ai pas encore le plaisir et l'honneur de vivre de ma plume mais j'ai le recul nécessaire pour appréhender la vie d'un autre regard.
Ce qui m'a le plus touché, et je tiens à conserver cette vision du monde, c'est le partage de valeurs aussi riches que l'amitié, l'envie de faire vivre une culture, de mettre en avant un art de vivre.
Pris dans son emploi du temps très chargé, Chocolate n'a pas hésité à dire oui au premier appel. Il est arrivé avec tout son matériel pour assurer la musique et la danse, accompagné de Vaini, venue en famille. Leurs amis étaient là, certains déjà rencontrés à l'Apollo...
Dans une société basée sur le profit, où le don devient suspect, je me suis demandé plusieurs fois pourquoi une telle simplicité, comment pouvaient-ils accourir alors qu'on ne s'était rencontrés qu'une fois?
Je n'avais pas de réponse jusqu'à ce souvenir de mes amis Cubains, toujours en quête de savoir si le voisin avait besoin de quelque chose, toujours prêt à rendre service, à partager... Et j'ai eu chaud au cœur de pouvoir vivre une telle expérience sous nos latitudes.
Le visage éclairé d'un sourire radieux des danseurs m'a confirmé ce sentiment, qu'il est doux, merci à tous
Dominique
Pour l'occasion, j'ai appelé mes amis rumberos, Chocolate et Vaini.
Lecture d'extraits, débat animé avec finesse par Patrick Losso (le libraire), démonstration de Rumba et de salsa, questions réponses avec les spectateurs... peu nombreux (deux soirées salsa étaient programmées le même soir + le feu d'artifice, concurrent sans égal du 15 août!)
On peut réfléchir à l'opportunité de telles manifestations, en tirer les conséquences matérielles qu'on veut.
En tant qu'auteur, je n'ai pas encore le plaisir et l'honneur de vivre de ma plume mais j'ai le recul nécessaire pour appréhender la vie d'un autre regard.
Ce qui m'a le plus touché, et je tiens à conserver cette vision du monde, c'est le partage de valeurs aussi riches que l'amitié, l'envie de faire vivre une culture, de mettre en avant un art de vivre.
Pris dans son emploi du temps très chargé, Chocolate n'a pas hésité à dire oui au premier appel. Il est arrivé avec tout son matériel pour assurer la musique et la danse, accompagné de Vaini, venue en famille. Leurs amis étaient là, certains déjà rencontrés à l'Apollo...
Dans une société basée sur le profit, où le don devient suspect, je me suis demandé plusieurs fois pourquoi une telle simplicité, comment pouvaient-ils accourir alors qu'on ne s'était rencontrés qu'une fois?
Je n'avais pas de réponse jusqu'à ce souvenir de mes amis Cubains, toujours en quête de savoir si le voisin avait besoin de quelque chose, toujours prêt à rendre service, à partager... Et j'ai eu chaud au cœur de pouvoir vivre une telle expérience sous nos latitudes.
Le visage éclairé d'un sourire radieux des danseurs m'a confirmé ce sentiment, qu'il est doux, merci à tous
Dominique