11 janvier 2008
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Je m’interroge… Dans nos fameuses « banlieues Blacks Blancs Beurs » les femmes ont-elles le choix de leur vie, de leur amour, de leur spiritualité, oppressées comme elles le sont par des clans réactionnaires ? On peut en douter. Mais au fait, qu’est-ce que la liberté d’une femme croyante ?
Regardons ce qu’en dit la littérature et particulièrement ce roman captivant qui vient de paraître :
Voilà donc un livre à distribuer dans les centres sociaux et les plannings familiaux car à bien y regarder, la situation des femmes dans les quartiers populaires est fort comparable ; les solutions le sont donc aussi, par conséquence littéraire directe. Etre Femmes ? Absolument et jusqu’au bout des rêves ! Croyantes ? Pourquoi pas, si les chemins sont librement choisis ! Indépendantes, totalement libres ? Cela va sans dire.
Tant pis si ça gratouille les voilées (tous foulards confondus) et les barbus (de poils variés) : le roman «La passion selon Juette » est vraiment très actuel, fort agréable à lire de surcroît.
Regardons ce qu’en dit la littérature et particulièrement ce roman captivant qui vient de paraître :
«La passion selon Juette » de Clara Dupont-Monot
Clara Dupont-Monot a 38 ans en 2007, c’est donc une jeunette. Pourtant, son troisième roman, «La passion selon Juette » rencontre un succès certain. Le livre est inspiré d’une histoire vraie. Juette naît en 1158 à Huy, aujourd’hui ville de Belgique. Un compagnon fidèle, le religieux Hugues de Floreffe, enlumineur de parchemin, amateur de livres et de bibliothèques, raconte l’histoire de Juette d’une plume que l’on devine amoureuse, à la manière pure des courtoisies médiévales. Juette a d’abord le destin banal d’une gentille fillette rêveuse. Puis, soudain mariée, violée par un bougre ordinaire, elle est déchirée par le sexe et les grossesses. Un veuvage bienvenu la sauve à temps du complet désespoir. Alors, elle se révolte contre la société qui a failli l’écrabouiller et s’approche de la pureté cathare. Les ecclésiastiques catholiques corrompus qu’elle dénonce la grilleraient volontiers sur le bûcher des hérétiques, mais elle a trop de soutiens et ses illuminations troublent les esprits. Elle se forge donc une vie hors du commun, en toute liberté. Elle croît en Dieu mais critique vertement l’Eglise. Elle est femme amoureuse (de son fidèle confident) mais à distance poétique convenable. Elle plonge les mains dans la misère du siècle, organise des léproseries, mais sans devenir tout-à-fait nonne. Elle est libre, active, responsable, malgré les pressions de l’écrasant système catholique. En un mot, elle a des tripes et ouvre la voie de la liberté aux femmes médiévales, qui sauront s’en saisir.Voilà donc un livre à distribuer dans les centres sociaux et les plannings familiaux car à bien y regarder, la situation des femmes dans les quartiers populaires est fort comparable ; les solutions le sont donc aussi, par conséquence littéraire directe. Etre Femmes ? Absolument et jusqu’au bout des rêves ! Croyantes ? Pourquoi pas, si les chemins sont librement choisis ! Indépendantes, totalement libres ? Cela va sans dire.
Tant pis si ça gratouille les voilées (tous foulards confondus) et les barbus (de poils variés) : le roman «La passion selon Juette » est vraiment très actuel, fort agréable à lire de surcroît.