24 mai 2007
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vendredi 1er juin à 20h30
La dernière conférence organisée par Agora cette saison se tiendra vendredi 1er juin à 20h30 au Lycée de l'Arc (Orange), en partenariat avec le Musée d'Histoire 1939-1945 de Fontaine-de-Vaucluse dans le cadre de la programmation culturelle d'éducation citoyenne "Apprendre à vivre ensemble. Vers de nouvelles solidarités citoyennes" .
L'entrée sera libre, dans la limite des places disponibles. Après la conférence nous clorons la saison en partageant le pot de l'amitié.
Le conférencier :
Michel TERESTCHENKO, philosophe, enseigne à l’Université de Reims et à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix - en - Provence. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie politique et de philosophie morale, dont les deux derniers sont : Un si fragile vernis d’humanité, banalité du mal, banalité du bien (La Découverte, 2005) et Les Complaisantes, Jonathan Littell et l’écriture du mal (en collaboration avec Edouard Husson, édité chez François Xavier de Guibert, 2007).
Sa conférence :
On a longtemps pensé que la capacité humaine à faire le mal à grande échelle était réservée à des êtres d’une nature ou d’un caractère maléfique. On sait aujourd’hui que c’est une capacité ordinaire qui se réalise dans certaines circonstances historiques, politiques ou sociales déterminées, quoique certains hommes ou femmes témoignent d’une capacité de résistance héroïque. La conférence exposera les facteurs multiples de cette destructivité ordinaire, tout en montrant qu’il existe une banalité du bien dont on est trop souvent oublieux. Que des individus obéissants puissent se livrer à des actes de cruauté et de torture, cela n’est pas vrai seulement dans les sociétés totalitaires. Les sévices pratiqués à Abou Ghraïb et ailleurs (en Afghanistan et à Guantanamo) montrent que les démocraties ne sont pas épargnées par cette inquiétante capacité dont il s’agit de comprendre les mécanismes et d’empêcher l’apparition. La question est donc d’une brûlante actualité. En témoignent aussi bien le succès des Bienveillantes de Jonathan Littell – un roman qui suscite de légitimes interrogations et critiques – que l’accueil réservé au film admirable de Donnersmarck, La vie des autres.
Serge Tziboulsky
La dernière conférence organisée par Agora cette saison se tiendra vendredi 1er juin à 20h30 au Lycée de l'Arc (Orange), en partenariat avec le Musée d'Histoire 1939-1945 de Fontaine-de-Vaucluse dans le cadre de la programmation culturelle d'éducation citoyenne "Apprendre à vivre ensemble. Vers de nouvelles solidarités citoyennes" .
L'entrée sera libre, dans la limite des places disponibles. Après la conférence nous clorons la saison en partageant le pot de l'amitié.
Le conférencier :
Michel TERESTCHENKO, philosophe, enseigne à l’Université de Reims et à l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix - en - Provence. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie politique et de philosophie morale, dont les deux derniers sont : Un si fragile vernis d’humanité, banalité du mal, banalité du bien (La Découverte, 2005) et Les Complaisantes, Jonathan Littell et l’écriture du mal (en collaboration avec Edouard Husson, édité chez François Xavier de Guibert, 2007).
Sa conférence :
On a longtemps pensé que la capacité humaine à faire le mal à grande échelle était réservée à des êtres d’une nature ou d’un caractère maléfique. On sait aujourd’hui que c’est une capacité ordinaire qui se réalise dans certaines circonstances historiques, politiques ou sociales déterminées, quoique certains hommes ou femmes témoignent d’une capacité de résistance héroïque. La conférence exposera les facteurs multiples de cette destructivité ordinaire, tout en montrant qu’il existe une banalité du bien dont on est trop souvent oublieux. Que des individus obéissants puissent se livrer à des actes de cruauté et de torture, cela n’est pas vrai seulement dans les sociétés totalitaires. Les sévices pratiqués à Abou Ghraïb et ailleurs (en Afghanistan et à Guantanamo) montrent que les démocraties ne sont pas épargnées par cette inquiétante capacité dont il s’agit de comprendre les mécanismes et d’empêcher l’apparition. La question est donc d’une brûlante actualité. En témoignent aussi bien le succès des Bienveillantes de Jonathan Littell – un roman qui suscite de légitimes interrogations et critiques – que l’accueil réservé au film admirable de Donnersmarck, La vie des autres.
Serge Tziboulsky