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  • : Elan Sud, maison d'édition en littérature générale
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  • : Maison d'édition Elan Sud, littérature générale, à Orange (84). Ses auteurs et leurs romans. Parutions, articles, interviews, commentaires. Actualité des salons du livre, rencontres avec le public. Site d'échange littéraire. Organisation du concours de manuscrits : Prix première chance à l'écriture
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Bonjour à tous,

J'ai ouvert ce blog pour vous permettre de réagir aux lectures de nos ouvrages. Les auteurs vous répondront avec plaisir en fonction de leur emploi du temps, laissez-leur un commentaire.

Un calendrier pour retrouver les auteurs, un Blog pour prolonger une conversation…

Un Prix Littéraire pour donner "Une Première Chance à l'Écriture" (un contrat d'édition à la clé)
Pour rester informé des dates de Rencontres & Dédicaces, des parutions, des nouveaux articles, inscrivez-vous à la liste de diffusion.
Ce site est à consommer sans modération. A vous de jouer.
Corinne, responsable d'édition
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Salon de l'édition indépendante à Orange (84)
  le site L'Antre des Livres - renseignements : e-l-u@orange.fr
16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 16:18

Premier rendez-vous très actif aujourd’hui au lycée de l’Arc pour analyser Azerty, un texte d’anticipation, avec des lycéens issus de plusieurs classes de seconde, première et terminale et quelques adhérents d’ELU. Les rencontres du mois dernier, l'une animée par Corinne Niederhoffer à propos du métier d’éditeur, et l'autre avec Jean-Philippe Chabrillangeas, double lauréat du Prix avaient permis de mettre les lycéens en situation, et le résultat ne s’est pas fait attendre : forte participation, échanges d’idées, approfondissement des sentiments provoqués par le roman. « S’attaquer » au genre de l’anticipation pour un premier roman est un pari difficile à tenir, car les règles sont nombreuses et strictes, faute de quoi, le lecteur reste sur sa faim.


Comme à chaque rencontre, tous les aspects du texte ont été abordés, permettant à chacun de se faire et de proposer une opinion.

prochaines rencontres entre le jury adulte et le jury lycéen :

• Mardi 6 novembre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : analyse 2e texte

• Mardi 27 novembre de 13 h à 15 h. CDI du lycée de l’Arc : analyse 3e texte

• Mardi 4 décembre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : discussion à propos des 3 manuscrits en lice et vote.

À partir de janvier jusqu’à fin août 2019, réception des manuscrits pour le Prix 2020, à vos plumes !

 

- Jeudi 18 à 19 h, café littéraire à la bibliothèque de caderousse (84) : Bénédicte Rousset invitée
- Vendredi 19 à 18 h 30, librairie la Comédie humaine : Myriam Saligari invitée. 17 rue du Vieux Sextier — Avignon (84)
- Samedi 20 et dimanche 21, Salon du livre et des santons à Sault, Dominique Lin et Elan Sud invités par la librairie de Sault.
- Samedi 27 et dimanche 28, Feuilles d’automne à Colmars les Alpes (05). Jean-Philippe Chabrillangeas, Dominique Lin, Myriam Saligari invités, stand Elan Sud.
Dominique Lin animera 2 tables rondes : L’eau dans tous ses états, un personnage à part entière en littérature avec André Bucher, Jean-Philippe Chabrillangeas et Alice Moine L’eau à la bouche, désir et gourmandise… avec Évelyne Dress, Myriam Saligari et Monique Luchini

 

Analyse du premier manuscrit du Prix première chance 2019 au lycée de l'Arc
Analyse du premier manuscrit du Prix première chance 2019 au lycée de l'Arc

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 13:41

Mardi 9 octobre 2018, Jean-Philippe Chabrillangeas et Dominique Lin ont rencontré deux publics différents en termes d’âges, mais bien similaires en termes de curiosité et d’intérêt.


Le premier était au lycée de l’Arc à Orange à la rencontre des élèves de la classe de seconde « Prix première chance à l’écriture » pour partager, à partir de ses deux romans Deltas et Des pissenlits sur ma tombe,  sa façon d’écrire, de construire un roman, ses doutes, ses incertitudes, ses passions… en présence de Véronique Ruiz, professeure de lettres, Dominique Pernet, professeure d’Histoire et de Corinne Niederhoffer, son éditrice. (Voir plus bas la vidéo d'extraits)


Le second était à la résidence Domitys, à Orange, pour rencontrer les résidents et leur présenter, en présence de son éditrice Corinne Niederhoffer, son avant-dernier roman, Les Silences de Bosco, et leur offrir des lectures d’extraits illustrant différentes facettes du roman, mais aussi de son écriture.


Dans les deux cas, qui ont duré deux heures chacun, qu’il ait 15 ou 95 ans, l’auditoire a été tout aussi captivé et a posé de nombreuses questions, dont certaines communes, telles que « Quand vous commencez un roman, en connaissez-vous la fin ? », Connaissez-vous le titre dès le départ, ou vient-il en route ou à la fin ? », « Depuis combien de temps écrivez-vous ? », « Avez-vous peur de la page blanche », « Que faites-vous quand vous ne savez pas quoi écrire ? », et d’autres questions à propos du « rôle de l’éditeur, comment intervient-il et à quel moment ? ».
De quoi éclairer le lecteur lorsqu’il ouvre un roman et l’aider à comprendre que l’écriture est un long travail de réflexion, d’imaginaire, de remise en question, de persévérance… Ces deux rencontres étaient aussi le plaisir de partager une passion commune avec différentes générations de publics


Prochaines rencontres similaires :
• Mardi 16 octobre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : analyse d’Azerty, de H.P.
• Mercredi 14 novembre, dans le cadre du centenaire de l’Armistice, Dominique Lin lira des lettres du Front et des textes poétiques de l’époque, toujours à la résidence Domitys.

 

Prochains rendez-vous d'octobre:

Vendredi 12 octobre à 19 h 30, table ronde : 2 auteurs
Jean-Philippe Chabrillangeas (Des pissenlits sur ma tombe) et Jean-Pierre Cendron (Un été avec Fana)
Un marin, un adolescent. Un sujet à deux facettes, deux romans à propos des migrants, mais pas seulement.
Autour de ces deux histoires, Corinne Niederhoffer invitera les auteurs à parler, entre autres, du sujet des migrants, en compagnie d’un membre de SOS Méditerranée (l’Aquarius). D’autres invités prendront aussi la parole, médecins, bénévoles, écrivains...
Salle Chabeuf (face au parc Gasparin) 113 rue des Tanneurs, 84100 Orange

samedi 13 et dimanche 14 octobre, L'art et lard au Petit Pressigny (37): Nathalie Desperches Boukhatem invitée

Dimanche 14, Salon du livre de Morière-les-Avignon (84) : Dominique Lin et Myriam Saligari invités, stand Elan Sud

Jeudi 18 à 19h, café littéraire à la bibliothèque de caderousse (84): Bénédicte Rousset invitée

Vendredi 19 à 18h30, librairie la Comédie humaine: Myriam Saligari invitée. 17 rue du Vieux Sextier - Avignon (84)

Samedi 27 et dimanche 28, Feuilles d'automne à Colmars les Alpes (05). Jean-Philippe Chabrillangeas, Dominique Lin, Myriam Saligari invités, stand Elan Sud.

Dominique Lin animera 2 tables rondes:   L’eau dans tous ses états, un personnage à part entière en littérature avec André Bucher, Jean-Philippe Chabrillangeas et  Alice Moine
L’eau à la bouche, désir et gourmandise… avec Évelyne Dress, Myriam Saligari et Monique Luchini

Jean-Philippe Chabrillangeas et Dominique Lin en mode 15/95
Jean-Philippe Chabrillangeas et Dominique Lin en mode 15/95
Jean-Philippe Chabrillangeas et Dominique Lin en mode 15/95
Jean-Philippe Chabrillangeas et Dominique Lin en mode 15/95

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 16:44

Lundi 10 septembre, le jury de sélection des manuscrits pour le Prix Première chance à l’écriture 2019 s’est réuni.
Les jurés se sont rapidement mis d’accord sur les textes non recevables pour se concentrer sur le potentiel de ceux restés en course. Après argumentation et délibération, trois manuscrits se sont distingués. Le jury était satisfait et cela augure des rencontres très riches et fructueuses avec les lycéens.
Cette année, les manuscrits étaient revenus en nombre et en qualité, nous remercions tous les participants qui n'ont pu, hélas, être sélectionnés. Rendez-vous le 31 août 2019 pour la prochaine sélection.

 

Les titres et leur résumé sommaire (provisoires) retenus sont :
Azerty, de H.P.
Une équipe d'archéologues du futur part à la recherche d'une civilisation disparue: la nôtre. Ils redécouvrent le pouvoir des livres.

L'Amoureuse, de V.C.
Il fait un temps à écrire un roman, à remuer la vie, à secouer l'encre séchée des automnes […] Créer le tourbillon, brasser plus fort, plus vite, jusqu'à la tornade…

La Confusion des temps, de B.D.
Luisa a vieilli. Sa fille Alice l'accompagne pour un voyage où les temps et les espaces se confondent. […] De l'Algérie au Sud-ouest de la France, du début du siècle à aujourd'hui.

Jusqu'au vote du lauréat du Prix, le nom des auteurs reste secret…


Calendrier des rencontres entre le jury adulte et le jury lycéen :

• Mardi 16 octobre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : analyse 1er texte.
• Mardi 6 novembre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : analyse 2e texte
• Mardi 27 novembre de 13 h à 15 h. CDI du lycée de l’Arc : analyse 3e texte
• Mardi 4 décembre de 13 h à 15 h, CDI du lycée de l’Arc : discussion à propos des 3 manuscrits en lice et vote.

Cette année, l'agenda du travail avec les lycéens s'est encore enrichi:
• Le 18 septembre, Corinne Niederhoffer, maison d’éditions Elan Sud, rencontre les élèves de 14 à 15 h pour parler du métier d’éditeur.
• Le 11 décembre, Olivier Pennaneach de l’agence régionale du livre parlera des métiers du livre
• Jean Philippe Chabrillangeas viendra rencontrer les élèves pour une intervention intitulée : brouillon d’écrivain. (Date à déterminer)

• Une rencontre avec le lauréat aura lieu comme chaque année début 2019; (Date à déterminer)

 

À partir de janvier jusqu'à fin août  2019, réception des manuscrits pour le Prix 2020, à vos plumes !

Photos de l'an passé…
Photos de l'an passé…
Photos de l'an passé…
Photos de l'an passé…
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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 17:51

Le 2e roman de Jean-Philippe Chabrillangeas, Des pissenlits sur ma tombe, vient d'arriver chez Elan Sud. L'auteur, impatient de le voir, n'a pas attendu pour venir dédicacer les services presse.
Découvrez les premières pages en suivant ce lien

Résumé :
Les destins de Valentin, ancien fossoyeur, d’Alice, jeune gothique extravagante, et de monsieur Pérez, ancien marin, se croisent et se redessinent autour de l’histoire hors du commun de ce dernier : son ultime odyssée en Méditerranée. Ces éléments, ajoutés au mystère d’Angie, nourrissent cette ode à la mer, à l’entraide et à l’amour.

 

Passionné par la poésie, la littérature et la musique, Jean-Philippe Chabrillangeas trouve son inspiration chez les écrivains et artistes surréalistes, les auteurs et musiciens américains.
Infirmier dans les quartiers Est de Marseille, il se ressource en mer par la pratique de la voile. Élu à l’unanimité lauréat 2017 du Prix Première chance à l’écriture pour son roman Deltas, il récidive en 2018 en remportant le Prix 2018 du second roman, dans le cadre du concours de manuscrits dont le jury mixte réunit de grands lecteurs adultes et des lycéens.

 

Prochaines dates de dédicaces:
9 et 10 juin à l'antre des livres à Orange, espace Daudet [84]
27 juin, à Cultura La Valentine [13]
15 août, Fête de la lavande à Sault [84]
D'autres dates sont en prévision.

Des pissenlits sur ma tombe, de Jean-Philippe Chabrillangeas, chez Elan Sud
Des pissenlits sur ma tombe, de Jean-Philippe Chabrillangeas, chez Elan Sud
Des pissenlits sur ma tombe, de Jean-Philippe Chabrillangeas, chez Elan Sud
Des pissenlits sur ma tombe, de Jean-Philippe Chabrillangeas, chez Elan Sud

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 09:01

Cet article a été écrit pas la classe de seconde du lycée de l'Arc à Orange après avoir rencontré Myriam Saligari sous la direction de leur professeure de Français, Véronique Ruiz.

 

Un roman qui a de l’avenir !
La Pomme d’Ève, deuxième roman de Myriam Saligari, a été cette année concurrente pour le prix Première chance à l’écriture. Myriam Saligari, après son succès littéraire d’il y a deux ans, a cette année proposé un deuxième roman très apprécié.
D’abord enseignante, Myriam s’est ensuite consacrée aux élèves en difficulté et travaille actuellement dans un centre médico-légal.
Passionnée par la lecture ainsi que l’écriture depuis toute petite, elle s’est, à ses dix-huit ans, penchée sur
l’écriture de nouvelles, et plus tard sur la production de romans. En 2016, son premier roman, Il était temps, dont les thèmes sont l’amour et les relations entre les individus, par le biais de personnes âgées, a été lauréat du prix Première chance à l’écriture.

Ce prix, organisé par la maison d’édition Elan Sud et Expressions Littéraires Universelles, en partenariat avec le lycée de l’Arc, permet à une personne voulant se lancer dans l’écriture, de faire lire son premier manuscrit à un jury composé d’élèves, de professeurs, et d’auteurs. Ceux-ci vont ensuite débattre sur les deux manuscrits concurrents et voter pour celui qui, selon eux, mérite le plus d’être lauréat et ainsi signer un contrat avec Elan Sud en vue d’une publication dans les mois qui suivent.
Cette année, le prix était légèrement différent, puisque ce ne sont non pas des premiers romans qui étaient en liste, mais des seconds !

Aussi, son roman, La Pomme d’Ève, était cette année en concurrence avec Des pissenlits sur ma tombe, de Jean-Philippe Chabrillangeas, et même s’il n’a pas gagné, il a séduit bon nombre de lecteurs et lectrices.
Dans le cadre d’une rencontre avec les élèves, jurés du prix, l’auteure a donc dévoilé les secrets de son inspiration et de ses idées pour écrire ce livre, et a répondu aux questions des lycéens, et en l’occurrence des lycéennes. Au cours de ces deux heures passées dans la bonne humeur, elle a échangé son point de vue avec celui des élèves, qui ont donné leur avis et émis des remarques pour l’aider à améliorer au mieux son roman.
« L’exploration du Désir ». Voilà les quelques mots utilisés par Myriam pour résumer son œuvre.
Elle a commencé à écrire La Pomme d’Ève alors qu’elle avait vingt-quatre ans. « Enlever les tabous, balayer les interdits ! » étaient ses objectifs. Puis, au fil des années, elle l’a retravaillé et amélioré grâce à son vécu et sa maturité, elle l’a « assagi » avec son expérience. Ce titre, pour le moins original, représente pour elle le fruit du désir vu par une femme.

C’est donc à travers le personnage de Mathilde que nous découvrons l’histoire d’un hôtel au nom peu commun : La Pomme d’Ève.
Mathilde, une jeune femme travaillant à l’Institut de Sauvegarde des Monuments historiques, se rend à Saint Felix dans le cadre d’une mission d’étude de deux semaines. En arrivant, elle passe par hasard, ou non, devant l’enseigne d’un hôtel qui la plonge dans ses souvenirs. Au bout de quelques jours passés dans cet endroit mystérieux, l’hôtel qui, trouvait-elle, ne payait au premier abord pas de mine, renferme en réalité une histoire unique. Sa vision de l’amour et du désir va changer à jamais. Elle va apprendre à les redécouvrir, et pourquoi pas, se redécouvrir elle même ?
L’auteure a donc expliqué que le livre s’organise selon trois niveaux.
Le premier étant toute la trame historique, l’enquête menée par l’héroïne qui nous emmène à travers le temps et les époques.

Le second concerne Mathilde, son parcours amoureux peu conventionnel, son histoire, la recherche d’elle même à travers l’hôtel, qui est « une sorte de bulle pour elle », sa conception de l’amour et enfin la place du destin : La Pomme d’Ève est un miroir où elle-même se reflète.

Finalement, le troisième niveau comprend toutes les interrogations universelles posées dans le livre : qu’est-ce que le désir ? Celui-ci est en opposition avec la loi, mais que se passe-t-il lorsque la société organise trop le désir ? Ou pas assez ? Et c’est à travers de nombreux personnages venant de différentes époques, que ces questions sont soulevées et que l’opinion de chacun y est expliquée. Tout cela, avec une écriture fortement appréciée : « les descriptions et la restitution des sens sont les points forts du roman », ont déclaré les élèves.

Le roman aborde donc de nombreux thèmes, tels que l’Amour, le Désir, sous toutes ses formes, l’Histoire, l’Art, la Découverte du corps et de l’esprit et bien d’autres…
Comme toute histoire, celle-ci en a une. Elle est « née » alors que Myriam venait d’obtenir son diplôme d’institutrice. Son premier poste se trouvait à 65 kilomètres de chez elle, dans une petite ville isolée. Elle logeait donc dans une chambre d’hôtel déprimante, où elle passait son temps à imaginer un hôtel qui abriterait des chambres particulières, et plus accueillantes que la sienne.
Ainsi, le tenancier de l’hôtel dans lequel elle se trouvait a inspiré le personnage de l’hôtelier, qui tient lui aussi le restaurant en plus de l’accueil. Dans ce fameux restaurant, elle écoutait les conversations « viriles » des routiers, qui sont les seules choses réelles qu’elle a rapportées dans le roman. Une pâtisserie qui faisait des « douillettes à la banane », qu’elle avait, a-t-elle confié, adorée, l’a aussi inspirée pour une scène riche en gourmandise !
Pour l’auteure, l’inspiration n’est pas ce qui manque !
Le prénom de l’héroïne provient en partie de la chanson de Jacques Brel Mathilde est revenue.
Son roman était pour elle une réponse à Lolita, de Nabokov, roman qui l’a marqué et qu’elle a qualifié de « frappant ».
Son livre se rapporte, a-t-elle dit, à Foule sentimentale, d’Alain Souchon. D’après celle-ci : « C’est comme dans la chanson : le désir sous toutes ses formes, au début physique, puis on se dit qu’il y a peut-être quelque chose de plus grand. » Le « Désir, avec un grand D » ! » « Je vole des moments de plaisir pour écrire ! » Il semblerait que pour notre auteure, le travail d’écrivaine soit un bonheur ! Elle écrit pour partager avec le lecteur et l’amuser.
Elle nous a alors livré quelques-unes de ses habitudes : lorsqu’elle écrit, elle se « plonge dedans », elle relit tout, pour l’équilibre des mots et leur sonorité.
« Lorsqu’on écrit, on parle avec ce qu’on est, mais cela reste imaginaire. On se met à la place des personnages, et au fur et à mesure qu’on invente leur caractère, ils ont une logique et nous surprennent », expliquait-elle.
Contrairement au précédent, où elle avait en tête le déroulement de l’histoire jusqu’à la fin, elle n’avait pas de plan au départ de ce roman. Elle a mis longtemps à l’écrire, mais ne savait pas où elle allait.
Nous en avons donc la preuve aujourd’hui : ne pas avoir de plan n’empêche pas de produire un livre prenant et agréable à découvrir !
Actuellement, l’auteure retravaille son roman avec l’aide de la maison d’édition dans le but de le publier d’ici quelques mois. Le livre sortira chez Elan Sud dans la collection élan d’elles.
Alors, si ce style de littérature vous plaît, vous savez où le trouver !

Aurélie Broussard

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Le roman La Pomme d’Ève sortira vers le mois de mai 2018

Myriam Saligari sous le regard des lycéens

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 17:56

Cet article a été écrit pas la classe de seconde du lycée de l'Arc à Orange après avoir rencontré Jean-Philippe Chabrillangeas sous la direction de leur professeure de Français, Véronique Ruiz.

 

Une deuxième première chance
Lundi 22 janvier, l’auteur Jean-Philippe Chabrillangeas s’est rendu au lycée de l’Arc, pour une rencontre avec les élèves jurés afin d’échanger sur son roman, Des pissenlits sur ma tombe. Un deuxième roman qui concourait pour le prix de la « première chance à l’écriture ».

Des élèves jurés de prix littéraire
Le prix première chance à l’écriture permet de faire publier le livre d’un auteur peu connu ou inconnu. Le jury est composé à la fois d’amateurs et de professionnels. L’auteur a d’ailleurs déjà remporté le prix en 2017 pour son roman intitulé Deltas.
Même si Jean-Philippe Chabrillangeas écrit depuis l’âge de 8 ans, l’écriture n’est longtemps restée qu’une passion pour ce titulaire d’un Bac scientifique, devenu infirmier à Marseille.
Lors de cette rencontre avec les élèves de la classe de 2nd 15, Jean-Philippe Chabrillangeas a expliqué qu’il avait mis un an à écrire ce roman. En effet, il exerce toujours son métier d’infirmier, il ne dispose que de ses jours de repos pour assouvir sa passion de l’écriture.

Quel sujet pour ce second roman ?
Des pissenlits sur ma tombe est le deuxième roman de Monsieur Chanbrillangeas. Une œuvre qui conte l’histoire d’un jeune homme nommé Valentin, tombé dans une profonde dépression suite au décès de ses grands-parents. Ce héros du quotidien décide alors de reprendre sa vie en main. Il abandonne son poste de fossoyeur. Son changement de vie va être le point de départ de sa rencontre avec Alice, une jeune fonctionnaire au style peu commun avec qui il débutera une histoire d’amour passionnelle. Valentin devient aide à domicile auprès de M Pérez, un vieil homme atteint de cécité. Et c’est au fil de leurs promenades que le lecteur va découvrir l’histoire de ce vieil homme et son lourd secret.

Un échange enrichissant :
L’auteur a expliqué aux élèves comment son métier d’infirmier, l’a aidé à montrer la relation de complicité qui peut s’installer entre le soignant et le soigné au travers des personnages de Valentin et Monsieur Pérez.
Jean-Philippe Chabrillangeas a raconté qu’il s’est aussi inspiré du métier d’un de ses amis pour créer le personnage de  Valentin. Il a beaucoup échangé avec son ami fossoyeur sur la mort, un thème très présent dans le roman. D’ailleurs le  personnage féminin dont le héros Valentin tombe amoureux est gothique, un clin d’œil de plus à cet univers sombre.
Passionné de littérature, Jean-Philippe Chabrillangeas ponctue son roman de références à l’Odyssée notamment lors du voyage en bateau de monsieur Pérez. Dans cette histoire, l’écrivain a voulu montrer les différentes façons de réagir face à un choc de la vie : ainsi Jean-Philippe Chabrillangeas a déclaré que     certaines scènes comme la scène du train, ont été écrites en plusieurs jours car ce sont des scènes chargées en émotions.

Et demain ?
L’auteur, attentif aux remarques des jeunes lecteurs, remanie actuellement son roman pour qu’il soit publié avant juin. Jamais à court d’inspiration, Jean-Philippe Chabrillangeas est déjà plongé dans l’écriture d’une nouvelle histoire...

 

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Le roman Des pissenlits sur ma tombe paraîtra pour le Salon l'Antre des livres à Orange les 9 et 10 juin 2018

Jean-Philippe Chabrillangeas sous le regard des lycéens

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 15:25

11 années que ce concours de manuscrits de romans existe! Il a fallu implanter ce Prix dans le panorama littéraire, et aujourd’hui, les bases sont solides, les résultats parlants, et les auteurs lauréats inscrits au catalogue Elan Sud ici. Les premières pages sont en ligne.

Le lycée de l’Arc à Orange, avec qui nous travaillons depuis le premier jour, a créé une classe de seconde spécifique au Prix, et les élèves s’y inscrivent volontairement. Le programme y est adapté en Français et en Histoire

Les lauréats s’inscrivent dans la longévité:
Aurélie Fredy, lauréate 2013 avec C’est aujourd’hui dimanche, a édité son 2e roman chez Elan Sud, Le Trésor des Biancamaria.
Jean-Pierre Cendron, lauréat 2014 avec Les deux Bouts du bâton a reçu le Prix littéraire du Lions Club Sud-Est. Il a aussi fait paraître 2 autres romans chez Elan Sud, La Constellation de gémeaux (polar), Quelque chose d'absent (thriller) et Un été avec Fana (jeunesse).
Cédric Totée, lauréat 2015 avec Soupe de concombre et petites contrariétés a fait paraître un 2e roman, L'Homme qui ouvrait les pots de confiture, toujours chez Elan Sud.
Myriam Saligari, Prix 2016 avec Il était temps… et Jean-Philippe Chabrilangeas, le lauréat 2017 avec Deltas, sélectionné pour le Prix littéraire du Lions Club Sud-Est, ont proposé un deuxième manuscrit à paraître en juin 2018, La Pomme d'Ève et Des pissenlits sur ma tombe.

Ces auteurs ont participé à de nombreuses rencontres en librairies, médiathèques, conférences et Salons du livre dont ceux de la Comédie du livre à Montpellier et celui de Brives.

Vous n’avez jamais signé de contrat d’édition chez un éditeur, vous souhaitez participer à ce Prix, prenez connaissance du règlement et des modalités d’inscription en téléchargeant les documents joints en bas de l'article.
N’hésitez pas à prévenir vos amis et à partager cet article.
Bonne chance à tous.tes.

Toute l’actualité du Prix est ici

Le déroulement du prix :
• Septembre, première sélection des manuscrits par un comité de lecture adulte (comité de lecture d’Élan Sud, adhérents d’ÉLU, professeurs, auteurs, journalistes, bibliothécaires et libraires).
• De septembre à janvier, réunions avec les lycéens, pour partager et affiner leur analyse en présence du comité adulte, confronter leur approche de l’écriture et élire le meilleur manuscrit. Tous les aspects de l’écriture d’un roman sont abordés : fond, forme, style, mots, structure, cohérence des personnages et des situations, la syntaxe, l’orthographe et le français en général.
• Février, le lauréat rencontre les lycéens et signe un contrat d’édition avec Élan Sud.
• De février à juin, le lauréat retravaille son manuscrit selon les remarques des jurés en collaboration avec l’éditrice d’Élan Sud.
• Juin, sortie officielle du roman pendant le festival de l’édition indépendante L’Antre des livres, présentation à la presse. Commence alors l'aventure du roman…

 

Règlement du Prix à télécharger

Bulletin d'inscription au Prix première chance à l'écriture

9 titres pour pour 5 lauréats plus 2 à paraître en 2018
9 titres pour pour 5 lauréats plus 2 à paraître en 2018
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9 titres pour pour 5 lauréats plus 2 à paraître en 2018

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 18:42

Deux heures à nouveau de travail avec les lycéens, ce vendredi 2 février. Cette fois-ci, c'était Myriam Saligari, auteur de Il était temps, chez Elan Sud, collection élan d'elles, et participante au Prix première chance à l'écriture de cette année avec son 2e manuscrit La Pomme d'Ève, qui répondait aux nombreuses questions des lycéens en compagnie de Véronique Ruiz, professeurs de lettres, Corinne Niederhoffer, éditrice, et Dominique Lin, auteur. Chacun a apporté son point de vue dans la conversation en complément des réponses de Myriam.
La naissance du roman, l'histoire du titre, les sujets traités, les relations humaines, l'écriture, tout a été abordé, sans oublier les façons de l'auteur d'appréhender l'écriture, le canevas du roman, les personnages, etc.

Le roman est né durant un déplacement, il y a de cela très longtemps, dans un hôtel ennuyeux et un peu vieillot dans une ville de province où il ne se passe plus rien à partir de 19h. Le patron homme fantasque à tout faire gérait son établissement "à l'ancienne". C'est là que Myriam a commencé à écrire à propos de ce lieu où le soir, dans la salle de restaurant remplie d'hommes, à part elle, elle entendait des bribes de conversations très masculines, parfois un peu forte à la suite de quelques verres de vin.

L'histoire s'est étoffée par la suite, mêlant l'enquête sur cet hôtel au sujet du désir, notion souvent contraire au conformisme et à la morale. C'est aussi l'histoire de ce personnage créé par la suite, son cheminement, son parcours amoureux et son idée de l'amour, passant par tous les états, révélés par l'atmosphère très particulière de ce lieu chargé d'une histoire où le désir et l'amour sous toutes les formes ont empreint les murs.

Mathilde cherche l'idéal, au-delà du corps et de l'esprit, elle cherche aussi l'équilibre dans cet hôtel où tout e sa vie remonte à la surface. À elle d'en gérer les vagues…

 

Dans une ambiance littéraire et studieuse, les lycéens alternaient entre questions posées, remarques, et prises de notes, car un travail sera rendu sur les deux rencontres avec les auteurs sélectionnés cette année. Leur travail se poursuivra avec la lecture de la 2e version de son texte ainsi que celui de Jean-Philippe Chabrillangeas, Des pissenlits sur ma tombe. Ce sera certainement une nouvelle occasion de rencontrer les lycéens.

Myriam Saligari à la rencontre des lycéens
Myriam Saligari à la rencontre des lycéens

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 12:50

Hier soir avait lieu la première rencontre à la librairie, du théâtre, La Grand-mère de Jade, de Frédérique Deghelt, mise en scène par Frédérique Flèche et interprétée par elle-même et Étiennette Liénard-Mercy. Un moment suspendu par les mots et l’interprétation des artistes. La semaine dernière, c’était la rencontre entre Jean-Philippe Chabrillangeas, lauréat du Prix première chance à l’écriture et les lycéens de l’Arc. Le mois prochain, commenceront les premières réunions de préparation de l’antre des livres, le festival de l’édition indépendante des 9 et 10 juin 2018. Toute l’année, visibles ou non, des bénévoles s’activent autour des mots, autour des livres.

 

Nous entamons la 12e année, signe de pérennité et de maturité, mais aussi signe de travail et d’obstination pour maintenir cette association. De nombreux bénévoles sont fidèles, actifs, pour certains occasionnellement et toute l’année pour d’autres, c’est ainsi dans toutes les associations.
Alors, mardi 30 janvier à partir de 17 h 30, l'Assemblée commence à 18 h 30, nous vous attendons tous au 233 rue de Rome, à Orange, pour faire le point sur nos actions et nos projets. Pour lever le verre de l’amitié aussi, pour passer un moment ensemble et partager notre vision d’Expressions Littéraires Universelles : donner accès au livre au plus grand nombre, sans distinction.

 

Venez vous faire votre propre idée, car comme dans toutes les petites villes, le mistral colporte tant d’idées étonnantes, surtout de la part de ceux qui ne nous fréquentent pas, mais que nous dérangeons peut-être… Ici, pas de carte de club, pas de clan, pas de « patte blanche » à montrer, pas de doctrine à laquelle se soumettre, juste des personnes qui ont envie de partager les mots, les livres, dans la plus grande simplicité et le plus grand respect.

 

Si nous invitons les personnes à adhérer, ce n’est pas une histoire d’argent, les cotisations commencent à 7 € pour les personnes en difficulté. Bien entendu, si vous souhaitez donner plus, votre don pourra bénéficier de la loi fiscale et 66 % seront défalqués de vos impôts. Compter beaucoup d’adhérents signifie aussi avoir une visibilité auprès des collectivités, pour leur montrer que nous existons bien, et que nous représentons une force vive culturelle.
Voilà en quelques mots, les raisons de vous inviter, vous et vos amis, à venir à notre Assemblée générale de ce mardi 30 janvier, et si vous souhaitez adhérer à distance, contactez-nous en privé, merci.

 

Prochains rendez-vous à la librairie Elan Sud :
Vendredi 16 février à 19 h 30, Dominique Lin présentera son dernier roman, Un goût de terre dans la bouche, chez Elan Sud, ainsi que ses 2 contes pour enfants, La Cascade et Le Nuage blanc.
Samedi 3 mars à 19 h 30, Christine Matos nous lira des poésies des Caraïbes sur fond musical, en, compagnie de Cécile Marinelli (Saxophone), Alexandre Roure (contrebasse) et Guillaume Guino (percussions)

 

Assemblée Générale d'ELU, mardi 30 janvier à Orange
Assemblée Générale d'ELU, mardi 30 janvier à Orange
Assemblée Générale d'ELU, mardi 30 janvier à Orange
Assemblée Générale d'ELU, mardi 30 janvier à Orange

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 18:57

Ce lundi 22 janvier, c'est la deuxième fois que Jean-Philippe Chabrillangeas rencontre les lycéens de l'Arc à Orange dans le cadre du Prix première chance à l'écriture. Cette année est un peu spéciale, puisque ce sont des 2e romans qui ont été travaillés avec les lycéens, manuscrits écrits pas d'anciens lauréats; le hasard a voulu que ce soit celui de l'an passé qui gagne cette année.

Cet exercice de deux heures semble plaire à l'auteur qui s'est laissé embarquer par les questions des élèves. Si les premières relevaient de sa vie privée, le fond du livre a été vite abordé, permettant à Jean-Philippe d'éclairer l'auditoire sur sa façon de construire ses romans, sur quels grands mythes il reposait son histoire.

Il est d'abord parti d'un personnage, Valentin le fossoyeur, qui rencontre une gothique, lien avec la mort, le spleen, le romantisme anglais…. Puis il y a monsieur Perez, un ancien marin, et là, on part dans l'Odyssée, le voyage, et les symboles s'enchainent. S'ils ne sont pas décryptés par le lecteur, ils permettent à l'auteur de se structurer. Il ne veut tirer ni morale ni jugement, mais évoquer l'évolution de l'amour vers le bon, mais aussi que parfois, la haine engendre la haine.

La deuxième version du manuscrit a été remise à l'éditeur pour relecture. les lycéens auront l'occasion de lire des extraits d'une prochaine version plus aboutie du texte afin que le lien reste tendu avec l'auteur.

La prochaine rencontre au lycée se fera avec Myriam Saligari. Les questions porteront sur son manuscrit La Pomme d'Ève.

 

Jean-Philippe Chabrillangeas à la rencontre des lycéens
Jean-Philippe Chabrillangeas à la rencontre des lycéens

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